La semaine dernière, le chef Masa Takayama, établi à New York, a présenté deux plats emblématiques qui sont des réinterprétations créatives des Tacos de Pékin et du Gobo Maitake. La particularité de ces plats réside dans le choix des produits d’origine : il s’agit d’ébauches cultivées en laboratoire à partir de la chair de cailles japonaises. Il ne s’agit pas de viande synthétisée au sens propre, mais d’un produit spécial permettant de cuisiner de nouvelles versions de plats classiques tels que le foie gras.
La startup Vow, basée à Sydney, s’est spécialisée dans la création d’analogues de mets délicats obtenus sans recourir aux méthodes traditionnelles et cruelles de préparation des aliments. De plus, lorsque l’on cultive de la biomasse en laboratoire, il est possible de contrôler précisément sa composition et d’ajouter des composants que l’on ne trouve pas dans les vrais aliments. Il est ainsi possible d’abaisser le prix du produit final et d’expérimenter son remplissage.