Espace

Jusqu’à présent, les scientifiques ne disposaient d’informations que sur l’origine de 6 % des météorites associées à la Lune, à Mars et à Vesta, le plus gros astéroïde de notre système stellaire. Mais la dernière étude, qui a combiné les observations télescopiques et la modélisation par IA, a rendu les choses beaucoup plus curieuses. L’origine de 90 % de toutes les météorites répertoriées a été déterminée.

Les astronomes ont découvert qu’il n’existe que trois lieux d’origine des météorites dans le système solaire. Ils sont tous situés dans la ceinture d’astéroïdes et s’appellent Karin, Koronos et Massalia. L’âge de la première est estimé à 5 millions d’années, celui de la seconde à 7 millions d’années, mais la troisième est la plus ancienne – elle a environ 40 millions d’années. C’est aussi la plus « prolifique » : de Massalia à nous viennent environ 37 % de toutes les météorites.

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Il y a un an, le processus de moulage du dernier des sept miroirs principaux du télescope géant Magellan a commencé. Il durera quatre ans et le télescope lui-même ne devrait pas entrer en service avant 2029. Il s’agira d’un événement marquant, car les astronomes pourront pour la première fois obtenir des images d’étoiles lointaines sans les pics de diffraction caractéristiques.

La comparaison des images des télescopes spatiaux Hubble et James Webb permet de comprendre ce que sont les pics de diffraction. Sur les images du premier, les étoiles brillantes présentent quatre « rayons » transversaux, tandis que celles du second en présentent six (en fait huit, mais deux sont à peine visibles par rapport aux six étoiles brillantes). Il s’agit d’un phénomène parasite dû à l’absence de miroirs dans les deux modèles.

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Il existe aujourd’hui deux stations orbitales en orbite terrestre : l’ISS et la station chinoise Tiangong (« Palais céleste »). Et si nous en savons beaucoup sur l’ISS au cours de ses 26 années d’existence, nous ignorons presque tout de la toute jeune Tiangong (mise en orbite le 21 juillet 2021).

La direction du programme spatial chinois a décidé de lever le voile du secret en demandant à trois cosmonautes chinois (taïkonautes) de la septième expédition (lancée en avril 2024) de faire visiter la station spatiale Tiangong, ce qui a donné lieu à une vidéo de sept minutes.

Les taïkonautes ont montré la cuisine, équipée d’un petit chauffe-eau et d’un four à micro-ondes modifié, et le compartiment de vie, doté de lits spacieux avec de grands hublots en face de chacun d’eux, qui donnent sur la Terre.

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Un autre acteur du marché du tourisme spatial est la startup chinoise Deep Blue Aerospace, qui a récemment annoncé la mise en vente de billets pour un voyage de 12 minutes aux frontières de l’espace (soit un peu plus de 100 kilomètres).

Malgré les perspectives très incertaines d’un tel voyage dans les prochaines années (le premier vol est prévu pour 2027 au plus tôt), les billets au prix de 210 000 dollars se sont vendus comme des petits pains en l’espace de quelques minutes.

Cependant, même cette somme décente est un dumping flagrant par rapport à ce que propose son concurrent américain The Spaceship Company, qui est prêt à emmener ses clients à bord du vaisseau spatial 2 de Virgin Galactic dans l’espace pour 600 000 dollars. Mais ce n’est pas la limite : un vol sur le même itinéraire à bord du Blue Origin de Jeff Bezos coûtera deux fois plus cher.

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Les responsables de l’Agence spatiale kényane sont extrêmement préoccupés par un incident survenu dans le village de Mukuku, dans le comté de Makueni. Le 30 décembre dernier, vers 15 heures, un gigantesque anneau d’acier est tombé du ciel, miraculeusement sans heurter personne ni détruire quoi que ce soit. La structure pesait environ 500 kg et le grondement de la chute a été confondu par les habitants avec l’explosion d’une bombe aérienne.

Selon les premières estimations, il s’agit d’une partie du lanceur, un élément de liaison. Il aurait dû brûler lors de la rentrée dans l’atmosphère avec les autres fragments lorsque l’étage supérieur usé s’est séparé du vaisseau spatial et a commencé sa chute vers la Terre. Mais pour une raison inconnue, l’anneau a survécu et a atterri là où personne ne s’y attendait : en plein milieu d’une zone résidentielle.

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